Du 12 au 16 novembre dernier, dans le cadre de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat, l’Université Laval a offert différentes conférences afin de stimuler la fibre entrepreneuriale de la communauté universitaire. Impact Campus s’est entretenu avec la présidente d’honneur de l’événement, Lara Emond, cofondatrice du Groupe Sub Rosa, pour connaître sa vision de l’entrepreneuriat.
Ancienne étudiante de l’Université Laval et jeune entrepreneure, il était difficile pour Lara Emond de décliner l’invitation pour agir à titre de présidente d’honneur pour la semaine mondiale de l’entrepreneuriat à l’Université Laval. « Je ne pouvais pas refuser », affirme la cofondatrice du Groupe Sub Rosa.
Lara Emond estime qu’il était d’autant plus important pour elle de partager son expérience personnelle que d’être un modèle pour les futurs entrepreneurs. « On a besoin d’entrepreneurs et il y a beaucoup d’étudiants qui vont vivre le réveil entrepreneurial à l’Université. Alors, c’est de leur montrer que c’est possible d’y arriver », indique-t-elle.
LES SEPT PILIERS DE L’ENTREPRENEURIAT RESPONSABLE
Lors de sa conférence, l’entrepreneure s’est basée sur son expérience personnelle. Elle a établi, au fur et à mesure de son parcours, sept piliers qui constituent sa définition de l’entrepreneuriat responsable. Ces derniers rassemblent la communauté, le courage, la vulnérabilité, l’authenticité, l’environnement, la santé physique et mentale et la diversité et l’égalité. « Je pense que, pour être entrepreneur, c’est super important de rester authentique et de mettre sur pied un projet qui reflète nos valeurs », soutient Lara Emond.
Lara Emond note que le plus grand défi à relever lorsqu’une personne désire se lancer en affaire reste la gestion de son stress et de ses émotions. « Quand tu te lances en affaire, c’est tout en même temps. C’est une question d’avoir le courage de se lancer, de continuer et de persévérer », mentionne-t-elle.
Pour la cofondatrice du Groupe Sub Rosa, l’émergence et l’effervescence de l’entrepreneuriat sont fantastiques et elle souhaite que le mouvement perdure. Elle abonde dans le même sens en ce qui concerne les femmes qui veulent se lancer en affaire. « C’est fabuleux et ça en prend plus! », s’exclame-t-elle.
DÉMYSTIFIER L’IMAGE DE L’ENTREPRENEURIAT
Même si l’intérêt pour l’entrepreneuriat est grandissant, il reste, selon la femme d’affaires, un bout de chemin à parcourir quant à la perception du succès dans notre société. « Au Québec, on a un fort problème avec la notion de succès, c’est-à-dire que les gens pensent qu’une personne se lance en affaire uniquement pour faire de l’argent. C’est une perception complètement erronée de l’entrepreneuriat », explique Lara Emond.
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