Lara Emond, Premières en affaires, édition hiver 2020
Sur la route de la croissance et pour arriver au cap des 5 millions de chiffres d’affaires annuel, les jeunes femmes d’affaires et entrepreneures à succès savent s’entourer. Elles choisissent des mentor.e.s qui les inspirent et les aident à se dépasser. La relation est fondamentale et fait toute une différence dans le parcours qui les guidera vers de nouveaux sommets. Voici quatre duos qui naviguent en harmonie. (partie 4 de 4)
CHLOÉ FRESLON ET PASCAL BEAUCHESNE
Entrepreneure : Chloé Freslon
Entreprise: URelles En affaires depuis: 2016 En chiffres: Communauté de plus de 2700 femmes en technologie En relation mentorale depuis: 3 ans, de manière informelle
« Je n’avais pas de mentor lorsque j’étais salariée et je ne connaissais personne qui en avait. Quand mon poste a été aboli, j’ai publié sur LinkedIn que je me lançais en affaires et Pascal m’a offert une rencontre. Sa bienveillance et sa très grande écoute sont ce qui fait en sorte que notre relation perdure. Il m’a généreusement ouvert son carnet d’adresses. Je trouve nos entretiens stimulants. Pascal me propose une sphère d’activité qui n’est pas du tout la mienne, ce qui me permet d’élargir mes horizons.
Il me donne des conseils, mais, au final, je demeure maîtresse de mon bateau. Il faut mettre en perspective cet outil qu’est le mentorat. Ce n’est pas une baguette magique. »
Mentor: Pascal Beauchesne
Entreprise : Consultant Profil en trois mots: Architecte de réseaux Secteur du parcours professionnel : Services- conseils en management et stratégie d’affaires Réalisations en trois mots: Projets à impact humain
«Accompagner Chloé dans sa transition de salariée à entrepreneure a été une grande aventure humaine. Je souhaitais partager avec elle mon expérience entrepreneuriale ainsi que celle acquise dans mes divers rôles en tant qu’administrateur.
Dans un monde où l’on est beaucoup porté vers les écrans, la techno, les réseaux sociaux, les moments durant lesquels on communique avec l’autre sont plus que jamais nécessaires. Il est donc certain que, pour moi, mentorer Chloé, c’est du temps bien investi.
Être mentor m’a permis de développer mon écoute. Ça permet aussi d’évoluer en tant qu’être humain, d’être plus conscient de l’empathie que l’on doit avoir envers ses pairs. Il y a un manque d’écoute dans le monde des affaires, et cette relation m’a, en ce sens, permis de grandir. »
Comments