top of page

FRENCH VERSION ONLY - [Le Soleil] - LARA ÉMOND: ENTREPRENEURE NÉE

Updated: Apr 4, 2023

2 août 2015, Yves Therrien, Le Soleil



 

Énergique et dynamique, Lara Émond avait déjà en tête de fonder une entreprise à l'âge de 13 ans. Le rêve est devenu réalité plus rapidement que son entourage pouvait le croire.


Déjà au secondaire, et jusqu'au cégep, elle a mis sur pied des galas de mode. Puis, à 17 ans, elle a pu réunir quelque 200 bénévoles pour un défilé de créateurs à L'Impérial de Québec qui lui a permis de remettre 10000$ à des causes qui lui tenaient à coeur. Pour tenir l'événement, il lui a fallu la signature d'un adulte pour signer le contrat de location de la salle, car elle était mineure.


Il n'est pas étonnant que son passage à l'université se soit fait dans le domaine de l'administration des affaires.


À 26 ans, elle a déjà cofondé deux entreprises, en plus de faire du bénévolat actif dans Nota Bene, un organisme sans but lucratif qu'elle a aussi contribué à mettre au monde.

Surprise par la reconnaissance que lui a accordé le YWCA, Lara Émond affirme que l'honneur n'est pas pour elle seule, mais aussi pour toute l'équipe qui l'entoure dans l'entreprise BHLB, pour les employés ainsi que pour son associé et cofondateur Olivier Brière-Leblanc, avec qui elle a aussi créé une autre entreprise, Sub Rosa.

«Je partage les valeurs du YWCA et les causes que l'organisme défend», mentionne-t-elle en entrevue. «Un honneur comme celui-là à mon âge, c'est plus qu'un tape d'encouragement dans le dos, c'est aussi une bonne dose d'énergie pour continuer d'avancer dans le monde des affaires.»


Femme d'influence


Celle qui croit fermement à l'égalité des hommes et des femmes à tous les points de vue insiste en invitant les femmes à prendre leur place, notamment dans les conseils d'administration d'organismes ou d'entreprises, à ne pas douter de leurs capacités et de l'apport qu'elles peuvent avoir dans le monde des affaires et dans la société.


Convaincue, elle est aussi convaincante avec sa feuille de route impressionnante pour une jeune femme d'affaires. En plus d'effectuer plusieurs heures de bénévolat dans Nota Bene et de gérer deux entreprises, l'une de service, l'autre de produits, elle fait partie de la Commission canadienne pour l'UNESCO.


Elle est aussi membre du conseil d'administration de la Manif d'Art, du cercle des jeunes philanthropes du Musée national des beaux-arts et, plus récemment, elle a été invitée à faire partie du conseil d'administration de Centraide Chaudière-Appalaches. Sans compter qu'elle a participé à des missions économiques sous l'égide de l'Université Laval en plus de diriger des missions commerciales en Chine et au Chili.


Elle a été classée parmi les 25 femmes d'influence du Québec en 2013 et a fait cet été-là la une du magazine Affaires, qui présentait les 25 vedettes du Québec de demain.


Lors du dernier Sommet international des coopératives qui se tenait à Québec, elle était dans l'organisation des événements des jeunes leaders. L'engagement fait partie de ses valeurs, affirme-t-elle, tout en soutenant qu'elle se donne du temps pour elle-même, pour garder un équilibre nécessaire entre le travail et la vie personnelle.


Pour elle, fonder une entreprise, ce n'est pas seulement un geste économique, mais aussi une action à portée sociale. Ainsi, l'entreprise Sub Rosa reprendra tout le volet d'organisation d'événement qu'elle avait développé dans sa première compagnie BHLB. Cette entreprise se consacrera d'ici la fin de l'année à la commercialisation et à la distribution d'accessoires haut de gamme pour homme et pour femme fabriqués au Canada.


«C'est un geste ayant une portée pour la consommation responsable, l'économie durable et la protection de l'environnement, souligne-t-elle avec conviction et engouement.» Outre sa passion pour l'entrepreneuriat et le développement durable, Lara Émond soutient que le monde des affaires n'est pas en contradiction avec les valeurs de respect des personnes, d'intégrité et d'honnêteté qui demeurent au coeur de son parcours professionnel, car, conclut-elle, une entreprise a un impact dans la société et les entrepreneurs ont un rôle social à assumer.










0 views0 comments
bottom of page